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Selon “Les Echos” l’énergie solaire au Maroc suscite un engouement mondial

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Le Maroc vient de sélectionner 180 candidats pour la mise en service, en 2015, d’une centrale solaire de 500 mégawatts (MW) à Ouarzazate, pour un coût estimé à 9 milliards de dollars, écrit lundi le quotidien français spécialisé “Les Echos”.

“Tous les continents sont représentés”, a annoncé vendredi le président du directoire de l’Agence marocaine pour l’énergie solaire (Masen), M. Mustapha Bakkoury.

“Les candidats sont allemands, américains, chinois, français, espagnols ou encore portugais”, souligne le journal économique dans un article intitulé “Maroc: l’énergie solaire suscite un engouement mondial”.

Certains candidats se sont présentés seuls, d’autres sont regroupés en consortium. Côté français, l’opération a notamment séduit Areva, EDF, GDF Suez et Total, précise M. Bakkoury cité par “Les Echos”.

Désormais, les candidats doivent attendre la sélection finale, en novembre prochain, pour savoir s’ils seront retenus ou pas, ajoute le quotidien.

Pour réduire sa facture pétrolière, le Maroc s’est lancé, en mars 2009, dans un vaste programme de développement des énergies renouvelables. Cette facture a été multipliée par deux en un an, passant de 393 millions à 800 millions d’euros entre juin 2009 et juin 2010.

Une augmentation que l’Office des changes explique par la flambée des cours du brut et par l’augmentation des importations de brut (+22 pc en 2010), souligne “Les Echos”.

La stratégie de promotion des énergies renouvelables doit porter leur part dans la consommation d’énergie primaire à 12 pc en 2020 et à 20 pc en 2030. Quatre autres projets solaires devraient suivre dans la foulée de celui de Ouarzazate, le tout devant représenter une capacité totale de 2.000 MW.

Pendant ce temps, le Royaume continue d’électrifier les zones rurales, environ 100.000 foyers sont aujourd’hui éclairés grâce à l’énergie solaire, et compte développer une filière industrielle pour s’intégrer dans le système énergétique régional africain et euro-méditerranéen.
Une partie de l’électricité produite pourrait ainsi être exportée vers l’Europe, fait savoir le quotidien économique.

“Cet enthousiasme pour l’énergie solaire n’exclut pas d’autres sources d’énergie plus traditionnelles. Le pays ne perd pas de vue l’exploitation pétrolière -qu’il compte intensifier- ni l’extraction d’uranium des phosphates”, affirme le quotidien français.