INWI : une politique de rupture … mais dans le mauvais sens !
Il y a quelque temps j’ai parlé dans un post de la mauvaise communication lors du lancement des offres INWI. ce nouvel opérateur qui promettais la rupture n’arrête pas de nous surprendre !
juste avant l’acquisition de WANA par INWI, beaucoup de MRE utilisaient un service innovant de la société kleema permettant d’appeler en illimité un numéro WANA ou BAYN pour des abonnements d’une trentaine d’euros par mois. quelques semaines avant l’arrivée d’INWI, le contrat avec kleema a été rompu unilatéralement par WANA laissant environ 50000 MRE dans le floue total …
une partie de ces clients se sont alors tournés vers des services de VOIP sur le web offrant des tarifs avantageux, ce n’est pas de l’illimité certes, mais ces services offraient des appels à 0,15€/min vers BAYN et 0.25€/min vers un mobile Maroc Telecom ou Meditel.
Il y a quelques jours, le phénomène INWI a encore frappé, en modifiant ces tarifs pratiqués vers ces services, qui eux répliquent forcement sur leurs clients, résultat : tarif quasiment doublé !
Les ruptures avec Kleema et les autres services VOIP sont paradoxales et complètement incompréhensibles : la première intervient au moment même ou Maroc telecom signe pour des appels illimités vers son fixe avec Free, SFR et Orange.
La deuxième rupture brise définitivement le petit avantage qu’INWI gardait pour les MRE, à savoir le tarif d’appels vers mobiles BAYN.
Je ne suis certainement pas le mieux placer pour juger la stratégie de l’opérateur, ni son fonctionnement interne, mais j’ai comme l’impression que les personnes chargées de la communication et de l’image du groupe connaissent assez mal le fonctionnement du marché Marocain, et encore moins la mentalité des clients Marocains !
Dans un pays ou 90% des abonnés mobiles souscrivent à des offres pré-payées, ce n’est franchement pas la meilleur façon pour les fidéliser, surtout qu’il n y a quasiment pas de famille marocaine sans attache familiale à l’étranger.
Décidément, le changement au niveau des télécoms n’est pas pour demain…